Certains évenements sont dur à vivre ...
Certains vous suivent quotidiennement ...
Certains vous suivent depuis toujours ou depuis peu ...
Certains sont au fond de vous et vous forgent petit à petit ...

    Toujours des défis. Voila le quotidien des Bobs.

Delta était récemment au Parc des Princes avec la Chèvre pour voir le concert de Muse et c'est d'ici qu'un nouveau défi fut lancé.

Quoi ?? Jouer la partie piano de Butterflies & Hurricanes au piano. (Muse)

Qui ?? La chèvre qui lance le défi à Delta.

Un délai ?? "jte mets au défi de pouvoir la jouer d'ici la fin des vacances"
Donc deux mois en gros pour apprendre et jouer ce morceau.

Comment remporter ?? S'enregistrer.

La tâche s'annonça difficile, je remets la vidéo pour ceux qui auraient oubliés.



Impossible de trouver la partition, il fallait juste se fier à l'instinct, pourtant ...

   

Leshaya m'a piégé donc je dois relever son DEFi!

1.  Chaque Bloggeur (joueur) commence avec 8 choses à dire sur ces habitudes ou sujets le concernant.

2. Les personnes ciblées devront écrire ces règles ainsi que de communiquer les 8 choses sur eux.

3. A la fin de l'article, les bloggeurs devront choisir 8 autres personnes et indiquer leurs noms.

4.  Ne pas oublier de leur laisser un commentaire afin de leur indiquer que c'est à leurs tours qu'ils relise les dites règles postées sur votre blog.

 

 

- Le matin et moi faisons deux. Pour certains, ceux sont les langues, ou les maths, et bien moi, c'est le matin. Je suis une vraie marmotte et j'ai du mal à émmerger, surtout en période de vacances ...

 

- Plus petit, je faisais du solfège et du piano, mais à dire vrai, c'était plus un fardaux qu'autre chose : il fallait faire plaisir à maman !! Mais aujourd'hui, je ne regrette pas, et je joue toujours du piano, seul, chez moi, sans prendre de cours. Certains jours, il peut m'arriver de faire jusqu'à deux heures de piano, histoire de me détendre, de "m'évader" comme le diraient certains en parlant de moi.

- Le basket est une autre de mes grandes passions. C'est une des seules choses pour laquelle je me concentre, et quand je le fais, je suis bizarre, mais je sors un grand match en principe.

- Se concentrer, oula, moi ?? Jamais, enfin, presque. Je suis peut être attentionné, que ce soit à l'école, ou dans la vie de tous les jours, mais je ne me concentre qu'occasionellement, comme je viens de le dire précédemment. Je ne sais pas comment expliquer mes résultats scolaires plutôt très corrects.

- Beaucoup de monde me définit en disant que je suis quelqu'un de très posé : c'est vrai, je suis calme, je ne cède pas à la panique. Mais de temps en temps, je craque, à force d'éponger, je me lache sur celui ou celle qui me pousse, mais j'essaye quand même de rester calme malgré tout.

- Le sens de l'organisation : je sais parfaitement comment s'y prendre pour organiser quelque chose, un don que les bobs exploitent depuis longtemps avec papabob !!

- Le sundae. Toute une histoire nostalgique. Je préfère ce desert au Mc Flurry, et ça ne changera pas ! Petit clin d'oeil à la personne qui se reconnaitra. (hmm en plus ils ont sorti des nouvelles recettes ).

 

- Avant de nous quitter, j'aimerai juste signaler que j'adore me défouler, même seul, un rien peut me faire rire ou danser .

 

    Pour résumer, une sono, ou un ballon de basket, ou un piano me suffirait sur une île. Enfin, si vous pouvez réunir les trois, je ne vous en voudrai pas, bien au contraire.

    L'arrivée au stade fut rapide, et déjà les fans étaient prêt à entrer dans le stade. On pouvait reconaître les tee-shirts et autres produits dérivés en tout genre à l'effigie de Muse sur l'ensemble des jeunes étudiants présents. Une majorité d'étudiants, mais aussi des parents avec leurs enfants. Pour résumer, la convivialité.

    19h. L'entrée dans le stade approche à grand pas, nous voilà prêt à entrer dans un autre monde. Une batterie résonne à 200m de nous : elle est dans l'enceinte du stade, sur la pelouse, au milieu d'une scène ... Mais on ne le sait pas encore, on l'imagine, elle nous attend ...
Rappelons au passage qu'on passe sous les tribunes d'un stade taggé par les skins du PSG, plutôt joli ! Mais notre attention est vite détournée et nos yeux se plongent enfin dans le stade : une pelouse ressemblant à une fourmillaire, un stade se remplissant petit à petit : 60 000 personnes furent au rendez vous d'une soirée exceptionnelle. En face de nous, une scène, énorme, allant jusqu'au toit du stade et installée la largeur du terrain de foot : de quoi impressioner n'importe qui. On y est, le bruit fait rage dans l'arène. We are Scientist nous jouent déjà un rock très agressif : le premier groupe de la première partie est déjà à l'oeuvre.

    Pas tellement le temps de les apprécier qu'ils laissent place à Archive, groupe déjà plus connu. Du rock progressif, peut etre un peu trop pour certains, mais il faut avouer que c'etait sympa, et qu'il était marrant de voir à l'oeuvre un groupe de psychotique venu d'ailleurs. Etrange, je n'ai jamais entendu la guitare du second chanteur, peut etre qu'il ne jouait pas ce qu'il fallait ?? Enfin bref, certains n'ont pas aimé, moi si, on peut dire que cette première partie était sympa mais ne valait pas la suivante. Ce groupe n'a pas sa place sur scène, surtout pour du rock progressif. Peut etre un faire-valoir pour la suite ?

    20h30 : les techniciens, derrière quelques musiques et quelques jets d'eaux rafraichissant une ambiance déjà bien déchainée avec des ola à travers le stade (on rappel que Muse n'est pas encore là ...), installent tranquillement les intruments. Mais où sera placé le sublime piano à queue Kawai de Matthew !!? Devant mes yeux ... Un régal en perspective. En attendant, les regards observent les alentours. Il faut avouer que c'etait surprennant de voir des sortes de satellites nous fixer en entrant sur la pelouse. Des ballons étaient également exposés derrière la scène, des ballons oui, enfin, environ 5 mètres de diamètre chacun. A quoi pouvait servir tout cela ?? On vient juste de retirer la couverture qui cachait la batterie de Dominic Howard : totalement transparente, on se demande bien combien peut valoir ce genre d'instrument ...

    Que se passe t'il ? Que vont-ils jouer en premier ?? Auront-ils un look très spécial ?? Comment vont-ils arriver ?? Enfin, l'envie de les voir est là, elle est là depuis bien longtemps mais on sent que le moment approche, l'ambiance monte d'un cran, tout le monde s'impatiente, et pour combien de temps encore !!!
Soudain, la musique festive s'arrete pour laisser place à un classique ...

    Une intro de quelques notes vient d'être entendue, mais qu'elle va être ce premier morceau ... la guitare est en marche, les premières notes retentissent, et un écran géant s'allume derrière pour nous accompagner le long du concert. A l'affiche, des décors en tout genre avec de temps en temps des cadrages sur nos musiciens retravaillés avec des couleurs pour donner un effet dur à décrire mais très captivant pour l'oeil. Knight Of Cydonia est l'intro du concert. Après avoir reconnu les premières tablatures du morceau, la foule entre en transe, et tout le monde saute déjà en hurlant et chantant avec Bellamy qui nous fait une première envolée lyrique venue d'un autre monde, nous rappelant que sa voix n'est pas retravaillé en studio pour paraitre aigu, et non ... Un enchainement de Barrés remarquable pour commencer, un jeu de lumière et une musique très entrainante, allons nous tenir longtemps comme ça !?!!

    Enfin, la fin de ce morceau, 6 minutes environ de musique, déjà plus de voix, dans un autre monde ...

    Voila un anglais qui apprend le français, cependant il reprend rapidement. Des chansons telles que Supermassive BlackHoles, Map Of The Problematique vont rapidement s'enchainer, Matthew changeant de guitare à chaque morceaux (J'adore ta guitare rouge pleine de paillettes !! Je veux la même à Noël !!). Mais voila qu'il commence seulement à nous en mettre plein la vue.

    Je suis pianiste, tout morceau comportant du piano me fascinera. Muse est un groupe composé d'un pianiste-guitariste-vocaliste hors-norme : Matthew Bellamy. Le voila qu'il commence à jouer Butterflies & Hurricanes. La pression monte en moi, car il débute par de la guitare, avant d'enchainer sur un somptueux morceau de piano au bout de quelques massacres à la guitare, histoire de faire redescendre le rythme du morceau. Voila le moment tant attendu qui arrive. Projections de fumées, lumières rouges très puissantes, le piano qui se présente à Matthew, piano avec ses touches illuminées en vert fluo discret, et éclairé par le dessous, histoire de le mettre en évidence. La foule s'attend à ce morceau de classique ... Des notes passent, non, un ange passe, ce n'est pas ce qu'on attendait : il est parti dans une impro de piano !!! Sensationnelle, j'arrive plus à bouger, mes yeux étant rivés sur ses doigts qui jouent un morceau venu de nul part. Le public est muet, il écoute, alors qu'il était en transe, il est surpris par ce morceau, certains comme moi n'en reviennent pas, Muse vient de sortir d'un chef d'oeuvre, en live ... Et voila le morceau qu'on attendait tous, surement une imitation d'un morceau de Chopin ou Rachmaninov, à approfondir ...

Voila une vidéo que je viens de trouver qui résume tout ce que je viens de dire :  Comment un tel virtuose peut-il exister ?

(extrait du passage que je viens de décrire)

  Viennent ensuite des morceaux tels que Micro Cuts, Hysteria, ou même City Of Delusion avec la guitare sèche de notre protagoniste principal, puis une trompette pour l'accompagner par la suite, car tout est en live, rien n'est enregistré, c'est fou ... N'oublions pas Starlight ainsi que Time Is Running Out qui ont eux aussi mis le feu tout comme le piano dans Apocalypse Please qui a fait fureur derrière une batterie renversante.

    L'heure de la pause a sonné, quelques échanges de paroles avec des extra-terrestres qui ont perdu leur voix et leurs yeux tellement fascinés par ce spectacle qui n'est plus concert, plutôt marrant. Une première impression ? L'étonnement. Le groupe est parti sans dire aurevoir, ce n'est pas la fin, mais on doute quand même, le temps de quelques minutes !! Comme l'ont dit certains : "Ils sont vaches, car on est vraiment chaud là !!"

    Les revoila, tout feux, tout flammes, je me rappel plus l'ordre des chansons, mais on a eu le droit à un Feeling Good grandiose, un Sunburn innatendu et qui a plu à tout le monde !!!

"It's a new day, It's a new down, It's a new life, for me ... And I'm Feeling Good !"

- Unintended : la balade célèbre débutait et tout le monde devait allumer son portable : pour vous dire, on ne regardait plus le chanteur qui avait changé de tenu devant la chaleur de la scène, mais nos regards plutôt le stade devenu lumineux à la tombée de la nuit : c'etait tout simplement merveilleux.

- Blackout : deux danseuses en parfaite synchronisation volaient suspendues au dessus de nos têtes : elles étaient attachées à un énorme ballon d'une dimension de 7 mètres de diamètre environ et elles dansaient dans les airs au rythme de la chanson ...

- Bliss : une horde de ballons lachés dans le public et sur scène, de quoi animer la foule déjà bien enflammées !!! On a cru que les ballons derrière la scène allaient être lachés sur la foule, mais on a finalement eu le droit à des ballons remplis de paillettes qui se répendaient dans la foule dès qu'ils explosaient !

 

    La fin se fait resentir, Muse refait une petite pause. Stockholm Syndrome, New Born et Plug In Baby mettent le feu, la foule est à nouveau en transe totale, mais elle s'attend à une fin, un bouquet final comme lors d'un feu d'artifice.

    Comment décrire cette dernière chanson, plutôt progressive et peu entrainante en studio ... Take a Bow. Le batteur se charge de brancher une petite musique de fond (celle du morceau), peut etre pour permettre à Matthew de se concentrer et d'éviter de la jouer. le ton monte petit à petit, à l'instar de la voix du chanteur. Voila l'arrivée de la batterie, puissante, entrainante. Chris et sa basse arrivent, se tiennent prêt. La musique s'intensifie ... Un accord, un seul, celui de la guitare de Matthew qui vient de reprendre cette musique, suivit après par son bassiste. La musique continue, le ton s'intensifie encore. La batterie est à son maximum, le vocaliste fait parler ses dernières cordes vocales, il donne tout ce qu'il lui reste. Niveau jeu de lumière, ambiance sur fond vert avec changement de couleurs continue. Le feu vient achever le spectacle : une montée de flammes entre le spectateur et le groupe clos cette soirée fabuleuse.

    Un moment inoubliable, Muse est tout simplement énorme, dommage pour ceux qui n'ont pas pu assister à cet évenement, car il a plu à tout le monde, même les plus réticents à l'écoute du nom "Muse". Tout le monde a chanté, tout le monde a dansé, tout le monde vibrait sous les cordes de nos artistes. Les critiqueurs sont restés muet, ils ne savaient pas vraiment quoi dire, aucune faille n'était à déplorer. Inoubliable !